Cécile Babiole

Arts éléctroniques et numériques

Cécile Babiole est une artiste active dès les années 80, dans le champ musical d’abord, puis dans les arts électroniques et numériques. Elle associe dans ses créations arts visuels et sonores à travers des installations et des performances qui interrogent avec singularité et ironie les médias. Image, son et interactivité sont constitutifs de sa pratique. De dispositifs performatifs aux dispositifs impliquant le public, elle questionne de plus en plus les technologies et tente d’en transposer de façon détournée les usages normés dans le champ de la création. L’industrie et les machines transparaissent en filigrane de l’ensemble de son travail : concerts de machines à coudre ou de moteurs, installations dans un bus ou dans une mine, fabrication numérique, Cécile Babiole s’approprie un registre machinique et une culture de masse pour en tirer une confrontation entre créativité et déterminisme, usages passés et présents, techniques obsolètes et contemporaines.

Son travail a été exposé internationalement : Centre Pompidou Paris, Mutek – Elektra Montréal, Fact Liverpool, MAL Lima, NAMOC Beijing ... et distingué par de nombreux prix et bourses : Ars Electronica, Locarno, prix SCAM, bourse Villa Médicis hors les murs, Transmediale Berlin, Stuttgart Expanded Media Festival...

Elle est par ailleurs membre du collectif d’artistes-commissaires Le sans titre.

Exyzt

Plateforme pour la création pluridisciplinaire

Créé en 2002 à l'initiative de cinq architectes, le collectif Exyzt invite architecture, vidéo, musique, graphisme, botanique et tout autre dispositif à devenir des outils d'expression et de fabrication. Ses interventions expérimentent le rôle des installations dans un milieu urbain, son rapport à la ville, au quartier, aux usagers.

Ivo Flammer

Xilabs - Jeux de réalité augmentée

Xilabs

XiLabs développe et réalise un nouveau genre de jeux urbains: les jeux de réalité augmentée. Le scénario des jeux de réalité augmentée apporte une dimension ludique à la vie quotidienne et fait de la ville un lieu à la fois surprenant et fantastique. Ces jeux innovateurs et émergents sont devenus possibles grâce à l'avancée des technologies de la mobilité et à leur généralisation auprès du grand public. Les jeux de réalité augmentée incarnent l'aspect ludique de cette révolution des technologies de la mobilité.
L'arrivée de la technologie mobile va rendre possibles des applications inédites à ce jour. La nouvelle technologie en matière de mobilité et ses applications (GPS, 3G, WiFi) vont modifier notre mode de vie, nos échanges sociaux, notre perception de la ville et de l'espace public. C'est dans ce cadre explorateur que s'intègre le développement des jeux de réalité augmentée de XiLabs.

Marcel. Li Antunez Roca

Artiste

Né en 1959, Marcel Lì Antùnez Roca est internationalement reconnu pour ses performances mécatroniques et ses installations robotiques. En 1979, il fonde la Fura dels Baus, collectif dont il est musicien, acteur et coordinateur artistique et crée en son sein plusieurs mécatroniques. Dès les années 90, il diversifie son travail et le dote d’une nouvelle cosmogonie qui, liée à des thèmes plus classiques comme la mort ou l’identité, à la transgression et à l’utilisation d’éléments scientifiques et technologiques, singularise sa démarche. Son univers se manifeste sous forme d’installations robotiques de contrôle du corps (Bodybots), de narrations interactives avec ordinateur (Sistematurgy) ou encore de chorégraphies aléatoires (Requiem). Antunez explore les frontières entre virtualité numérique et vulnérabilité physique en s’appuyant notamment sur des matériaux biologiques (Joan el hombre de carne), des transformations microbiologiques (rinodigesto et Agar) et sur le spectateur (Epizoo).

Mouse on mars

Musique électronique

Fondé en 1993 à Düsseldorf, dans la foulée du mouvement électronique IDM, Mouse on Mars mélange expérimentations électroniques et musique pop. Ils tirent leur inspiration de la musique dance, techno, hip-hop, glitch, jazz et du krautrock (rock progressif érité de l'Allemagne de l'Ouest).

Olivier Ratsi

Artiste visuel

ANTIVJ label

Le travail d'Olivier Ratsi pose la réalité objective, le temps, l’espace et la matière comme autant de notions d’information intangibles.
Se basant sur l’expérience de la réalité et de ses représentations ainsi que sur la perception de l’espace, il conçoit des œuvres qui amènent le spectateur à se questionner sur sa propre interprétation du réel.

Durant le processus de création, Olivier Ratsi met en œuvre des dispositifs de déconstruction des repères spatio-temporels en s'appuyant sur la technique de l’anamorphose qu'il développe au cours de ses recherches.

Opérant une cassure dans la réalité objective, ses créations ne se veulent pas tant un déclencheur d'émotions ou un moyen de perturber les sens qu'un catalyseur de points de vues, de références culturelles et psychologiques. Ainsi, le spectateur n'est nullement privé de sa capacité subjective de reconstruction/reconstitution de la réalité et est invité à prendre position afin de vivre l'œuvre en fonction de son propre ressenti.

Son travail a été présenté dans le New York Times Magazine pour lequel il a réalisé un travail de commande, ainsi que dans des festivals d’arts numériques tels qu’Elektra et Mutek au Canada, en Suisse au Mapping Festival, en Corée, à Taiwan, au festival Croisement en Chine, au Mexique, au Brésil, au Japon et en France à Némo, Scopitone, Vidéoformes, et Bains Numériques...

Olivier Ratsi a cofondé ANTIVJ en 2007, un « label visuel » spécialisé dans les projections audiovisuelles, les performances architecturales et les installations lumineuses.